Un jour historique pour le Burkina Faso : le Stade du 4-Août de Ouagadougou fait peau neuve

    Ouagadougou, Burkina Faso – Le ciel de Ouagadougou s'est paré de ses plus belles couleurs ce 4 août  pour accueillir un événement d'une importance capitale pour le sport burkinabè : la réouverture officielle du Stade du 4-Août, après des années de travaux de rénovation et de modernisation. L'enceinte mythique, véritable temple du football et de l'athlétisme national, retrouve sa splendeur et s'apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire.

La cérémonie, haute en couleur et en émotions, a réuni une foule immense de supporters, d'officiels du gouvernement, d'anciens sportifs et de personnalités du monde du football africain. Le coup d'envoi de cette nouvelle ère a été donné par le capitaine IBRAHIM TRAORÉ président du Faso,qui a exprimé la fierté de toute une nation de voir son plus grand stade retrouver les standards internationaux.

Un joyau de l'architecture sportive

Les travaux, qui ont duré plus de 4 ans, ont transformé le vieux stade en une installation ultramoderne. Les gradins ont été entièrement rénovés, offrant désormais 29800 places assises, toutes dotées de sièges individuels. Le terrain, autrefois sujet à de nombreuses critiques, a été remplacé par une pelouse hybride de dernière génération, promettant des conditions de jeu optimales pour les Étalons et les clubs locaux.

Mais ce n'est pas tout. Le Stade du 4-Août dispose désormais de vestiaires flambant neufs, d'une salle de conférence de presse moderne, de loges VIP, d'un système d'éclairage LED de pointe et d'écrans géants pour une expérience immersive des spectateurs. La sécurité a également été renforcée avec des systèmes de surveillance sophistiqués et des voies d'accès plus fluides.

Plus qu'un stade, un symbole

Le Stade du 4-Août n'est pas qu'un simple lieu de compétition. Il est le témoin de l'histoire du sport burkinabè, le théâtre des plus grandes victoires des Étalons et le lieu où des générations de supporters ont vibré au rythme des exploits de leurs héros. Sa rénovation est un signal fort envoyé à la jeunesse : le gouvernement et le peuple burkinabè investissent dans le sport, un vecteur de paix, d'unité et de développement.

L'inauguration s'est poursuivie avec une série d'animations culturelles, des danses traditionnelles, des concerts et, bien sûr, un match de gala. Les Étalons du Burkina Faso ont affronté les légendes du football africain comme Eto'o, adebayo Etc, pour une rencontre amicale, mais ô combien symbolique, marquant le retour du football international dans l'enceinte de Ouagadougou.

Les perspectives d'avenir

Avec cette infrastructure moderne, le Burkina Faso se dote d'un outil de premier choix pour l'organisation de compétitions internationales majeures, telles que la Coupe d'Afrique des Nations (CAN). C'est aussi une opportunité pour les clubs locaux d'évoluer dans des conditions dignes de ce nom et de permettre au football burkinabè de franchir un nouveau palier.

En attendant, les supporters se préparent déjà à faire vibrer les nouveaux gradins du Stade du 4-Août. Ce 4 août 2025 restera gravé dans les mémoires comme le jour où Ouagadougou a retrouvé son cœur sportif, un cœur qui bat désormais plus fort que jamais.

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Burkina Faso : deux journalistes libérés après une réquisition forcée

 Burkina Faso : Soulagement après la libération de deux journalistes requis pour le front

Ouagadougou, Burkina Faso – Un vent de soulagement a soufflé sur la communauté médiatique et la société civile burkinabè suite à la libération de Poussi Sawadogo et Inoussa Ouédraogo, deux journalistes de la télévision privée BF1, qui avaient été réquisitionnés de force pour rejoindre le front dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Leur libération, intervenue après plusieurs semaines de mobilisation et d'inquiétude, marque la fin d'une période de tension pour la profession et pose à nouveau la question de la liberté de la presse dans un contexte sécuritaire tendu.

Poussi Sawadogo, rédacteur en chef de BF1, et Inoussa Ouédraogo, caméraman pour la même chaîne, avaient été visés par un arrêté de réquisition générale, une mesure exceptionnelle décrétée par les autorités de la transition pour enrôler des citoyens dans l'effort de guerre. Cette décision avait provoqué une levée de boucliers au sein des organisations de journalistes, des défenseurs des droits humains et d'une partie de l'opinion publique, qui y voyaient une atteinte grave à l'indépendance de la presse et une tentative d'intimidation.

Plusieurs voix s'étaient élevées pour dénoncer le caractère arbitraire de cette réquisition, arguant que les journalistes, par leur métier, sont déjà en première ligne pour informer sur le conflit et que leur place n'est pas sur le champ de bataille, mais bien auprès des populations pour documenter la réalité et éclairer le débat public. La Coordination des Associations de Presse (CAP) du Burkina Faso avait notamment joué un rôle central dans la mobilisation, multipliant les appels aux autorités et les actions de sensibilisation pour obtenir leur libération.

La nouvelle de leur renvoi du front et de leur retour à Ouagadougou a été accueillie avec joie et un profond soulagement. Si les détails précis de leur libération n'ont pas été entièrement divulgués, il est clair que la pression nationale et internationale a joué un rôle déterminant. Cette affaire souligne les défis auxquels sont confrontés les médias dans un pays en proie à une crise sécuritaire majeure. La lutte contre le terrorisme est une priorité absolue pour le Burkina Faso, mais elle ne doit pas se faire au détriment des libertés fondamentales, et notamment de la liberté d'informer.

Cet épisode rappelle également l'importance d'un dialogue constant entre les autorités et les acteurs de la presse pour garantir que les mesures d'exception ne servent pas à museler les voix critiques ou à instrumentaliser les médias. La présence de journalistes indépendants est essentielle pour assurer la transparence, la redevabilité et pour maintenir un lien vital entre les citoyens et les réalités du terrain.

Alors que Poussi Sawadogo et Inoussa Ouédraogo retrouvent leurs familles et leurs postes, leur cas restera un rappel poignant de la fragilité de la liberté de la presse et de la nécessité de la défendre inlassablement, même et surtout dans les moments de crise. La vigilance reste de mise pour que de telles situations ne se reproduisent pas et que les journalistes burkinabè puissent continuer à exercer leur profession en toute indépendance et sé

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