Agroécologie et initiatives vertes : Quand le Burkina Faso innove pour un avenir durable

Au cœur du Sahel, face aux défis pressants du changement climatique et de l'insécurité alimentaire, le Burkina Faso se dresse comme un exemple de résilience et d'innovation. Loin des solutions uniformes et importées, une vague d'initiatives locales émerge, plaçant l'agroécologie et les pratiques vertes au centre d'une quête collective pour un avenir durable.

Poussées par la nécessité de s'adapter à des conditions climatiques de plus en plus extrêmes – sécheresses récurrentes, inondations soudaines, dégradation des sols – les communautés burkinabè redécouvrent et adaptent des savoir-faire ancestraux, tout en intégrant des approches novatrices. L'agroécologie, avec ses principes de conservation des sols, de gestion intégrée de l'eau, de diversification des cultures et d'association agriculture-élevage, gagne du terrain. Les agriculteurs adoptent des techniques telles que le zaï pour la restauration des terres dégradées, le compostage pour améliorer la fertilité des sols, et l'agroforesterie pour créer des microclimats favorables aux cultures.

Ces pratiques ne sont pas seulement techniques ; elles sont profondément ancrées dans une vision du monde où l'humain et la nature sont interdépendants. Les initiatives locales mettent l'accent sur l'autonomie des communautés, le partage des connaissances et la valorisation des ressources locales. Des groupements de femmes développent des jardins maraîchers biologiques, contribuant à améliorer la sécurité alimentaire et à générer des revenus. Des jeunes entrepreneurs se lancent dans la production d'énergies renouvelables à petite échelle, comme les foyers améliorés qui réduisent la consommation de bois et les émissions de gaz à effet de serre.

L'innovation burkinabè ne s'arrête pas aux champs. Elle se manifeste également dans la gestion des ressources naturelles. Des initiatives de restauration des bassins versants sont menées par les communautés riveraines, combinant des techniques traditionnelles de conservation de l'eau avec des approches modernes de gestion intégrée. La valorisation des produits locaux, transformés selon des méthodes durables, crée des chaînes de valeur ajoutée et renforce l'économie locale.

Le rôle des organisations de la société civile et des collectivités locales est crucial dans l'accompagnement de ces initiatives. Elles facilitent la formation, l'accès aux financements et la mise en réseau des acteurs locaux. Elles contribuent également à sensibiliser les populations aux enjeux du changement climatique et à promouvoir l'adoption de pratiques durables.

Si les défis restent nombreux, l'engagement et la créativité des Burkinabè dans la recherche de solutions locales offrent un message d'espoir. L'essor de l'agroécologie et des initiatives vertes au Burkina Faso témoigne d'une prise de conscience collective et d'une volonté de construire un avenir où la sécurité alimentaire et la préservation de l'environnement vont de pair. C'est une invitation à repenser nos modèles de développement et à reconnaître le potentiel des savoirs locaux dans la lutte contre le changement climatique.

Le Burkina Faso Numérique : Votre Guide pour Réussir en Ligne !

     L'essor du numérique et des opportunités en ligne au Burkina Faso  :Comment les jeunes Burkinabè tirent profit de l'économie numérique : Success stories et conseils pour se lancer.

Le Burkina Faso, comme de nombreux pays africains, est en pleine effervescence numérique. L'accès croissant à internet, la prolifération des smartphones et l'ingéniosité de sa jeunesse ont créé un terreau fertile pour l'éclosion d'une véritable économie numérique. Loin des idées reçues, de nombreux jeunes Burkinabè ne se contentent plus de chercher un emploi traditionnel ; ils créent leurs propres opportunités, transformant les défis en innovations grâce aux outils numériques.

Un paysage numérique en pleine mutation

Le développement des infrastructures de télécommunications, bien que toujours en amélioration, a considérablement ouvert les portes du monde virtuel. Les villes se connectent, et même dans certaines zones rurales, l'accès à internet mobile devient une réalité. Cette connectivité permet aux jeunes de se former, de s'informer et de monétiser leurs compétences à l'échelle locale et même internationale.

Des "success stories" inspirantes

Plusieurs jeunes Burkinabè sont devenus des figures emblématiques de cette nouvelle ère, prouvant que l'entrepreneuriat numérique est non seulement possible, mais aussi prospère.

 * Le e-commerce local en plein essor : Des plateformes de vente en ligne, souvent lancées par des jeunes, permettent aux artisans et aux petits commerçants de toucher une clientèle plus large. On observe des succès dans la vente de produits locaux, d'articles de mode, d'œuvres d'art, et même de produits alimentaires. Ces initiatives réduisent les intermédiaires et offrent une meilleure rémunération aux producteurs.

 * L'exploitation des réseaux sociaux pour le business : Au-delà du divertissement, Facebook, Instagram, WhatsApp et même TikTok sont devenus de véritables outils de marketing et de vente. Dès jeunes entrepreneurs y développent des stratégies de communication percutantes pour promouvoir leurs services (coaching, conseil, design graphique, etc.) ou leurs produits, bâtissant ainsi de véritables communautés de clients fidèles.

 * Le freelancing et les compétences numériques exportées : Grâce à des plateformes comme Upwork, Fiverr ou des réseaux locaux, des développeurs web, des rédacteurs, des traducteurs, des designers graphiques et des community managers burkinabè offrent leurs services à des clients du monde entier. Cela leur permet de générer des revenus substantiels sans quitter leur pays, contribuant ainsi au transfert de devises et au développement des compétences locales.

 * L'éducation et la formation en ligne : Des plateformes éducatives développées localement ou l'utilisation de MOOCs (Massive Open Online Courses) sont de plus en plus populaires. Certains jeunes créent leurs propres contenus de formation en ligne, enseignant des compétences numériques ou d'autres domaines à une audience désireuse d'apprendre.

Conseils pour se lancer dans l'économie numérique au Burkina Faso

Pour les jeunes Burkinabè désireux de se lancer dans l'aventure numérique, voici quelques conseils clés :

 * Identifier un besoin ou une niche : Avant de vous lancer, observez votre environnement. Quel problème pouvez-vous résoudre ? Quel service manque ? Quelle compétence unique possédez-vous qui pourrait intéresser d'autres personnes ?

 * Acquérir des compétences numériques solides : La formation est primordiale. Il existe une multitude de ressources gratuites ou payantes en ligne (tutoriels YouTube, cours en ligne, certifications). Concentrez-vous sur des compétences recherchées : développement web, marketing digital, création de contenu, gestion de projet, etc.

 * Exploiter les réseaux sociaux à bon escient : Ne sous-estimez pas le pouvoir des plateformes sociales pour construire votre marque personnelle, promouvoir vos services et interagir avec votre audience. Développez une stratégie de contenu pertinente.

 * Bâtir un réseau : Participez à des événements liés au numérique, rejoignez des communautés en ligne, connectez-vous avec d'autres entrepreneurs et professionnels. Le partage d'expériences et les collaborations sont essentiels.

 * Ne pas avoir peur d'échouer et persévérer : L'entrepreneuriat est un parcours semé d'embûches. Les échecs font partie de l'apprentissage. Adaptez-vous, apprenez de vos erreurs et soyez persévérant.

 * Penser local et global : Commencez par cibler le marché local, mais ayez toujours une vision plus large. Comment vos services ou produits pourraient-ils intéresser une audience internationale ?

 * S'informer sur les aspects légaux et financiers : Renseignez-vous sur les démarches administratives pour formaliser votre activité, les options de paiement en ligne disponibles et la gestion de vos finances.

Le rôle des autorités et des partenaires

Pour soutenir davantage cet élan, les autorités burkinabè et les partenaires au développement ont un rôle crucial à jouer. Il s'agit notamment de :

 * Améliorer et étendre la connectivité internet : Rendre l'accès à internet plus rapide, moins cher et plus fiable sur l'ensemble du territoire.

 * Mettre en place un cadre réglementaire favorable : Adapter la législation pour faciliter la création d'entreprises numériques, protéger les consommateurs et encourager l'investissement.

 * Soutenir la formation et l'incubation : Développer des programmes de formation en compétences numériques et créer des incubateurs pour accompagner les jeunes pousses.

 * Faciliter l'accès au financement : Proposer des mécanismes de financement adaptés aux projets numériques, qui sont souvent différents des entreprises traditionnelles.

L'économie numérique au Burkina Faso n'est pas qu'une mode ; elle est une réalité en pleine expansion, porteuse d'un potentiel immense pour l'emploi des jeunes et le développement du pays. Les "success stories" existent et se multiplient, prouvant que l'ingéniosité et la détermination des jeunes Burkinabè, combinées aux opportunités du numérique, peuvent transformer le paysage économique du pays. C'est une invitation à oser, à apprendre et à innover pour façonner l'avenir.

Une formation basique et approfondie est nécessaire pour réussir dans le monde digital, ici au Burkina Faso.

De ce fait, je vous propose des formations en ligne, un accompagnement déterminé pour vous permettre d'acquérir tout ce qui concerne le monde digital.

Argent Mobile à Ouaga : Nos Astuces Sécurité et Facilité !

  ‎ASTUCE DU JOUR : Maîtriser les Services d'Argent Mobile à Ouagadougou

‎Le paiement mobile est devenu une partie intégrante de notre quotidien à Ouagadougou, facilitant les transactions de toutes sortes.

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‎ Que ce soit pour envoyer de l'argent à vos proches, payer vos factures, ou régler vos achats au marché, les services d'argent mobile offrent une commodité inégalée. Mais comment en tirer le meilleur parti en toute sécurité ?

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‎Voici quelques astuces essentielles pour naviguer dans le monde de l'argent mobile :

‎Protégez votre code secret (PIN) comme la prunelle de vos yeux ! Ne le partagez jamais avec qui que ce soit, que ce soit par téléphone, SMS ou en personne. Méfiez-vous des appels ou messages suspects vous demandant votre code. Les opérateurs de services d'argent mobile légitimes ne vous demanderont jamais votre PIN. Changez régulièrement votre code secret pour plus de sécurité.

‎Vérifiez toujours les détails de la transaction AVANT de confirmer. Assurez-vous que le nom et le numéro du destinataire sont corrects, ainsi que le montant que vous souhaitez envoyer ou payer. Une fois la transaction confirmée, il est souvent difficile de la récupérer. Prenez votre temps et ne vous précipitez pas.

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‎Utilisez les notifications SMS à votre avantage. Activez les notifications pour chaque transaction. Cela vous permet de suivre vos mouvements d'argent en temps réel et de détecter rapidement toute activité suspecte. Si vous remarquez une transaction que vous n'avez pas effectuée, contactez immédiatement votre opérateur.

‎Soyez vigilant face aux offres trop belles pour être vraies. Les escroqueries liées à l'argent mobile sont malheureusement courantes. Méfiez-vous des messages vous informant que vous avez gagné une somme importante ou que vous devez renvoyer de l'argent pour activer un gain. En cas de doute, contactez directement votre opérateur pour vérifier la légitimité de l'offre.

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‎Familiarisez-vous avec les différents services et leurs coûts. Renseignez-vous sur les frais de transaction pour les différents types d'opérations (envoi, retrait, paiement de factures). Certains opérateurs proposent des promotions ou des tarifs réduits pour certaines utilisations. Être informé vous aidera à optimiser vos transactions.

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‎En suivant ces quelques conseils simples, vous pourrez utiliser les services d'argent mobile de manière plus sûre et efficace à Ouagadougou, profitant pleinement de leurs avantages pour faciliter votre quotidien.

‎ "Le Mystère Alino Faso : Décès Tragique en Détention, un Symbole des Tensions Afrique de l'Ouest"

 ‎La Disparition Tragique d'Alino Faso en Côte d'Ivoire : Une Affaire aux Multiples Interrogations

‎Abidjan, Côte d'Ivoire / Ouagadougou, Burkina Faso – 27 juillet 2025 – La nouvelle, confirmée il y a quelques mois, a secoué la communauté burkinabè et ivoirienne, laissant derrière elle une onde de choc et de nombreuses questions : Alain Christophe Traoré, plus connu sous le nom d'Alino Faso, animateur et activiste burkinabè très médiatisé, est décédé en Côte d'Ivoire, où il était détenu. Sa mort, survenue dans des circonstances qui restent en grande partie voilées, a ravivé les tensions diplomatiques entre les deux nations et alimenté les spéculations.

‎Un Activiste au Cœur des Tensions

‎Alino Faso était une figure emblématique des réseaux sociaux, dont la voix portait loin au-delà des frontières du Burkina Faso. Connu pour son franc-parler, ses prises de position en faveur de son pays et son soutien aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) burkinabè, il s'était bâti une réputation d'influenceur patriotique, mais aussi de personnalité controversée. Ses actions philanthropiques, souvent relayées en ligne, contrastaient parfois avec des accusations de gestion opaque ou de propos jugés incendiaires par certains.

‎Sa présence en Côte d'Ivoire, où il résidait avec sa famille depuis plusieurs années, avait déjà été source de tensions latentes. L'activiste était devenu un point de cristallisation des débats houleux sur les relations burkinabè-ivoiriennes, particulièrement dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires et des changements politiques.

‎L'Interpellation et le Silence qui Suit

‎C'est en janvier 2025 qu'Alino Faso avait été interpellé à Abidjan par les autorités ivoiriennes. Les motifs précis de son arrestation n'avaient alors jamais été officiellement et clairement détaillés, alimentant rumeurs et inquiétudes. Des allégations d'activités subversives, voire d'espionnage, avaient été évoquées dans certains cercles, mais aucune charge formelle et publique n'avait été rendue publique par les autorités ivoiriennes, qui s'étaient contentées de confirmer son interpellation "en bonne et due forme" et l'ouverture d'une procédure judiciaire.

‎Du côté burkinabè, si la solidarité avait été exprimée, le gouvernement avait minimisé l'affaire, y voyant un "écran de fumée" et défendant la réputation d'Alino Faso comme prêcheur de paix.

‎Une Mort en Détention : Les Circonstances Non Élucidées

‎Quelques semaines ou mois après son arrestation, la nouvelle de sa mort en détention en Côte d'Ivoire est tombée. Les circonstances exactes de son décès demeurent à ce jour floues. Aucune communication officielle et transparente sur les causes du décès, ni sur les conditions de sa détention n'a été faite par les autorités ivoiriennes. Ce silence a naturellement donné lieu à de nombreuses interrogations et à la consternation.

‎Pour beaucoup, cette disparition tragique soulève des questions fondamentales sur les droits des détenus et la transparence des procédures judiciaires. Au Burkina Faso, la nouvelle a été reçue avec une profonde émotion et a ravivé le sentiment de méfiance envers les autorités ivoiriennes, du moins pour une partie de l'opinion publique et des soutiens d'Alino Faso.

‎Des Conséquences Diplomatiques et un Devoir de Vérité

‎La mort d'Alino Faso a indéniablement pesé sur les relations déjà complexes entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire. Si les canaux diplomatiques restent ouverts, cette affaire a ajouté une couche de suspicion et de douleur à un climat régional déjà tendu.

‎Au-delà des enjeux politiques, la disparition d'Alino Faso interpelle sur la nécessité d'une pleine lumière sur les circonstances de sa mort. Pour sa famille, ses proches, ses soutiens et pour la crédibilité des institutions judiciaires, un devoir de vérité demeure. La clarification des faits entourant ce drame est essentielle pour apaiser les esprits et pour éviter que cette affaire ne continue d'être une plaie ouverte dans les relations entre deux nations pourtant liées par l'histoire et la géographie. L'héritage d'Alino Faso, entre activisme passionné et destin tragique, restera marqué par cette fin inexpliquée.

Burkina Faso : deux journalistes libérés après une réquisition forcée

 Burkina Faso : Soulagement après la libération de deux journalistes requis pour le front

Ouagadougou, Burkina Faso – Un vent de soulagement a soufflé sur la communauté médiatique et la société civile burkinabè suite à la libération de Poussi Sawadogo et Inoussa Ouédraogo, deux journalistes de la télévision privée BF1, qui avaient été réquisitionnés de force pour rejoindre le front dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Leur libération, intervenue après plusieurs semaines de mobilisation et d'inquiétude, marque la fin d'une période de tension pour la profession et pose à nouveau la question de la liberté de la presse dans un contexte sécuritaire tendu.

Poussi Sawadogo, rédacteur en chef de BF1, et Inoussa Ouédraogo, caméraman pour la même chaîne, avaient été visés par un arrêté de réquisition générale, une mesure exceptionnelle décrétée par les autorités de la transition pour enrôler des citoyens dans l'effort de guerre. Cette décision avait provoqué une levée de boucliers au sein des organisations de journalistes, des défenseurs des droits humains et d'une partie de l'opinion publique, qui y voyaient une atteinte grave à l'indépendance de la presse et une tentative d'intimidation.

Plusieurs voix s'étaient élevées pour dénoncer le caractère arbitraire de cette réquisition, arguant que les journalistes, par leur métier, sont déjà en première ligne pour informer sur le conflit et que leur place n'est pas sur le champ de bataille, mais bien auprès des populations pour documenter la réalité et éclairer le débat public. La Coordination des Associations de Presse (CAP) du Burkina Faso avait notamment joué un rôle central dans la mobilisation, multipliant les appels aux autorités et les actions de sensibilisation pour obtenir leur libération.

La nouvelle de leur renvoi du front et de leur retour à Ouagadougou a été accueillie avec joie et un profond soulagement. Si les détails précis de leur libération n'ont pas été entièrement divulgués, il est clair que la pression nationale et internationale a joué un rôle déterminant. Cette affaire souligne les défis auxquels sont confrontés les médias dans un pays en proie à une crise sécuritaire majeure. La lutte contre le terrorisme est une priorité absolue pour le Burkina Faso, mais elle ne doit pas se faire au détriment des libertés fondamentales, et notamment de la liberté d'informer.

Cet épisode rappelle également l'importance d'un dialogue constant entre les autorités et les acteurs de la presse pour garantir que les mesures d'exception ne servent pas à museler les voix critiques ou à instrumentaliser les médias. La présence de journalistes indépendants est essentielle pour assurer la transparence, la redevabilité et pour maintenir un lien vital entre les citoyens et les réalités du terrain.

Alors que Poussi Sawadogo et Inoussa Ouédraogo retrouvent leurs familles et leurs postes, leur cas restera un rappel poignant de la fragilité de la liberté de la presse et de la nécessité de la défendre inlassablement, même et surtout dans les moments de crise. La vigilance reste de mise pour que de telles situations ne se reproduisent pas et que les journalistes burkinabè puissent continuer à exercer leur profession en toute indépendance et sé

curité.

Burkina Faso : Faso Mèbho, Le Programme qui Transforme l'Avenir des Jeunes et des Femmes

 Faso Mèbho : Un Levier d'Espoir pour l'Emploi des Jeunes et des Femmes au Burkina Faso

Dans un contexte où l'employabilité des jeunes et l'autonomisation des femmes restent des défis majeurs au Burkina Faso, le projet **Faso Mèbho*i* se dresse comme une initiative phare, porteuse d'espoir et de développement. Signifiant "progrès" ou "développement" en langue mooré, "Mèbho" incarne parfaitement l'ambition de ce programme : transformer le potentiel humain en richesse économique et sociale.

                             Des Objectifs Clairs pour un Impact Durable

     Le projet Faso Mèbho vise principalement à renforcer les capacités des jeunes et des femmes afin de favoriser leur insertion professionnelle et de stimuler l'entrepreneuriat. Il s'attaque de front au chômage, en particulier chez les populations vulnérables, à travers plusieurs axes stratégiques :

      Formations Qualifiantes Adaptées : Au cœur de Faso Mèbho, on trouve des programmes de formation professionnelle conçus pour répondre aux besoins réels du marché du travail burkinabè. Ces formations couvrent des secteurs variés et sont axées sur l'acquisition de compétences pratiques et directement applicables. L'objectif est de rendre les bénéficiaires immédiatement opérationnels et attractifs pour les employeurs.

      Appui à l'Entrepreneuriat : Reconnaissant le potentiel de l'auto-emploi, le projet accompagne les jeunes et les femmes désireux de créer leur propre activité. Cet appui va de la sensibilisation à l'entrepreneuriat, en passant par le renforcement des capacités en gestion, l'élaboration de plans d'affaires solides, et, dans certains cas, un accompagnement pour l'accès aux financements initiaux. Il s'agit de transformer des idées en entreprises viables et créatrices d'emplois.

       Facilitation de l'Insertion Professionnelle :  Au-delà de la formation, Faso Mèbho s'efforce de créer des passerelles entre les jeunes diplômés et le monde professionnel. Cela se traduit par l'organisation de stages, la mise en relation avec des entreprises partenaires, et l'identification d'opportunités d'emploi, maximisant ainsi les chances de placement des bénéficiaires.

      Lutte contre l'Émigration Clandestine :   En offrant des perspectives économiques concrètes et dignes au Burkina Faso, le projet contribue indirectement à dissuader les jeunes de s'engager dans des voyages migratoires périlleux, souvent motivés par le désespoir économique. Il propose une alternative viable et sécurisée pour construire un avenir chez soi.

                                      Une Approche Inclusive et Collaborative

Faso Mèbho se distingue par son approche inclusive, ciblant particulièrement les jeunes, y compris ceux qui ont quitté le système scolaire, et les femmes, qui sont souvent confrontées à des obstacles supplémentaires pour leur insertion socio-économique.

Sa mise en œuvre repose sur des partenariats stratégiques  avec des acteurs locaux : organisations de la société civile, centres de formation technique et professionnelle, chambres consulaires, et entreprises du secteur privé. Cette collaboration garantit une meilleure adéquation des formations aux réalités du terrain et une plus grande efficacité dans l'insertion des bénéficiaires.

                                                       Un Pari sur l'Avenir

En investissant dans le capital humain, le projet Faso Mèbho ne se contente pas de former des individus ; il participe activement à la construction d'une économie plus dynamique et d'une société plus stable au Burkina Faso. Il est un témoignage concret de l'engagement à offrir aux générations futures les outils nécessaires pour être les acteurs de leur propre développement et de celui de leur nation.

Le succès de Faso Mèbho est donc un indicateur clé de la capacité du Burkina Faso à transformer ses défis démographiques en une force motrice pour sa prospérité.